L’UNSA a dressé un bilan d’étape des évolutions du projet de loi El Khomri qu’elle a obtenues.
Concernant les travailleurs des plateformes, l’UNSA a obtenu que de nouveaux droits soient introduits : la formation professionnelle, la validation des acquis de l’expérience (VAE), le droit de grève, le droit de constituer un syndicat et d’y adhérer.
Ces premiers rééquilibrages en faveur des travailleurs indépendants ont été actés dans le projet adopté par le conseil des ministres du 24 mars.
Mais au regard de ses mandats, l’UNSA considère cependant que le compte n’y est pas encore.
Elle estime qu’il faut renforcer la protection sociale des travailleurs de plateformes :
• en favorisant l’accès à une complémentaire santé. L’UNSA préconise ainsi que les plateformes soient dans l’obligation de proposer l’adhésion à une mutuelle à prix négocié et garantissant des remboursements de soins minimum.
• en instaurant une cotisation accident du travail, maladie professionnelle obligatoire (en lieu et place des couvertures assurantielles déjà souscrites par les plateformes) payée par les plateformes afin que chaque travailleur puisse être convenablement couvert en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle.
Le projet de loi va désormais suivre son cours parlementaire.
L’UNSA continue donc son action pour que le texte bouge encore pour améliorer les droits des travailleurs des plateformes.